Les amateurs de lecture vont adorerDe si jolies ruines. Dès la première page, ce roman évoque un univers irrésistible. Le clapotis de la mer de Ligurie turquoise vient chatouiller une côte rocheuse flanquée de maisons aux couleurs acidulées et aux fenêtres ouvertes. À première vue, vous n’avez qu’une envie : entrer dans ces maisons et découvrir ce qu’il s’y passe.
Ne vous inquiétez pas. Jess Walter nous offre un récit épique regorgeant de personnages entiers, des artistes, manipulant l’illusion pour le plaisir, le profit et pour donner un sens à leur vie. Ce sont des acteurs de cinéma, un romancier et Pasquale, un aubergiste, qui nourrit ses clients de vin maison et de rêves. Parmi les paillettes et l’espoir, vous retrouverez les âmes perdues avides de créativité. Jess Walter ne se contente pas de nous présenter ces personnages, il les suit pendant quinze ans. Le voyage vous ravira et vous captivera.


























Succès phénoménal aux Pays-Bas, alliance détonante d’une comédie de moeurs à l’humour ravageur et d’un roman noir à la tension implacable, Le Dîner dresse le portrait de notre société en pleine crise morale. Deux frères se donnent rendez-vous avec leurs épouses dans un restaurant branché d’Amsterdam. Hors-d’oeuvre : le maître d’hôtel s’affaire. Plat principal : on parle de tout, des films à l’affiche, des vacances en Dordogne. Dessert : on évite soigneusement le véritable enjeu du dîner, les enfants. Car leurs fils respectifs ont commis un acte d’une violence inouïe. Un café, un digestif, l’addition. Reste la question : jusqu’où irions-nous pour préserver nos enfants ?
« Voici l’histoire d’un violent conflit culturel entre l’Est et l’Ouest. Pour Amy Chua, fille d’immigrés chinois aux Etats-Unis, il n’y a pas de doute : hors de question de suivre le modèle occidental d’éducation des enfants, qu’elle considère comme trop permissif, individualiste et voué à l’échec. Elle suivra le modèle de ses parents en éduquant ses enfants à la chinoise, et entonnera ainsi son hymne de bataille de la mère Tigre. Concrètement, ses filles, Sophia et Lulu, doivent obtenir les meilleures notes à l’école, apprendre le mandarin et devenir des musiciennes talentueuses dès le plus jeune âge. Le prix à payer de l’excellence ? Pour les filles : pas de jeux avec les copines, pas de télévision, pas le droit de choisir leurs activités. Pour la mère : batailles, disputes et cris jusqu’à en perdre la voix, pour les faire travailler, réviser, répéter, et prendre le risque de… se faire détester. Dans ces Mémoires, Amy Chua raconte avec franchise, mais aussi avec humour et autodérision, comment elle a livré son combat quotidien en tant que mère Tigre – à l’abri des regards pour ne pas s’attirer l’opprobre de la société américaine – jusqu’au moment où elle essuiera un sérieux revers » – Juliette Bourdin.
» II est très difficile d’essayer de synthétiser ce qu’est L’oubli que nous serons sans trahir ce livre, parce que, comme tous les chefs-d’oeuvre, il est plusieurs choses à la fois. Dire qu’il s’agit d’une mémoire déchirée sur la famille et le père de l’auteur, qui fut assassiné par un tueur, est certain, mais cela reste limité et infime, car ce livre est, aussi, une saisissante immersion dans l’enfer de la violence politique colombienne, dans la vie et l’âme de la ville de Medellin, dans les rites, les petites choses de la vie, l’intimité et la grandeur d’une famille, ainsi qu’un témoignage délicat et subtil d’amour filial, une histoire vraie transfigurée par son écriture et sa construction en une superbe fiction, et l’un des plaidoyers les plus éloquents jamais écrits contre la terreur comme instrument d’action politique. » Mario Vargas LIosa.
Né pauvre dans une ferme du Missouri en 1891, le jeune William Stoner est envoyé à l’université par son père, et au prix de quels sacrifices, pour y étudier l’agronomie. Délaissant peu à peu ses cours de traitement des sols, ce garçon solitaire découvre les auteurs, la poésie et le monde de l’esprit. Il déçoit les siens, devient professeur, se voue corps et âme à la littérature, sert ses étudiants, assiste impuissant aux ravages causés par une terrible crise économique et deux guerres mondiales, se trompe d’histoire d’amour et finit par renoncer au bonheur. Tout cela l’entame, mais rien ne le diminue : il lit. Célébration d’une âme droite enchâssée dans un corps que la vie a très tôt voûté, voilà le récit d’une vie austère en apparence, ardente en secret. « Au cours de sa quarante-troisième année, William Stoner apprit ce que d’autres, bien plus jeunes, avaient compris avant lui : que la personne que l’on aime en premier n’est pas celle que l’on aime en dernier et que l’amour n’est pas une fin en soi, mais un cheminement grâce auquel un être humain apprend à en connaître un autre » .
Après le décès de son grand-père, le narrateur réalise l’importance de préserver les instants vécus avec ses proches. Il se rapproche alors de sa grand-mère. Ce roman est le pretexte à une méditation sur le temps, la mémoire, les liens entre générations.
« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire.