Le poids des secrets, de Aki Shimazaki

le poids des secretsNée au Japon, Aki Shimazaki vit à Montréal depuis 1991. Elle est l’auteur d’une pentalogie intitulée Le Poids des secrets, intégralement publiée par Leméac / Actes Sud, qui comprend Tsubaki (1999 ; Babel numéro 712), Hamaguri (2000, Prix Ringuet de l’Académie des lettres du Québec ; Babel numéro 783), Tsubame (2001 ; Babel numéro 848), Wasurenagusa (2003, Prix Canada-Japon ; Babel numéro 925) et Hotaru (2004, Prix du Gouverneur général du Canada ; Babel numéro 971). Après Mitsuba (Leméac / Actes Sud, 2007) et Zakuro (Leméac / Actes Sud, 2009), Tonbo (2011) est le troisième volet de son second cycle romanesque.

 

6 réflexions sur « Le poids des secrets, de Aki Shimazaki »

  1. 5 petits livres passionnants que j’ai dévoré rapidement

    sans doute grâce à l’intrigue , les secrets , la simplicité ….et les fleurs

  2. Une de mes romancières préférées! J’ai lu tous ses livres.
    J’adore son écriture sobre, concise, pleine de retenue……tellement japonaise (enfin comme je l’imagine). Le calme, la dignité, l’acceptation, les secrets de famille…..sur fond historique catastrophique.
    Quelle belle pentalogie (une première pour moi), les couvertures des livres sont splendides…..
    A offrir!

  3. Différents drames personnels et familiaux s’entrecroisent et se mêlent dans ces cinq récits racontés par différentes personnes à travers trois générations. Et bien sûr, le secret de ces drames pèse sur la vie et la conscience de ces personnes, le tout dans un contexte historique qui pèse également sur la conscience collective des Japonais.
    Un thème universel que je découvre chez une auteure japonaise dans une langue très simple (ou très simplement traduite?). Une très jolie découverte, même si certaines « révélations annexes » (sur d’autres filiations secrètes et improbables) m’ont laissé un petit goût de « trop » alors que j’aurais voulu connaître la réaction de Yukio à la lettre de Yukiko…

  4. J’ai aimé moi aussi cette pentalogie nostalgique et rêveuse, pleine de poésie et de pudeur, qui nous emmène en navigation entre 5 personnages, 5 perspectives d’une même histoire où les destins s’entrecroisent, sur fond de Nagasaki et Hiroshima… Il faut dire que je suis une inconditionnelle d’Aki Shimazaki depuis que j’ai lu son autre pentalogie « Au coeur du Yamato » que Laurence m’a fait découvrir pour mon anniversaire (et que j’ai offert à mon tour à ma belle-soeur). J’attends avec impatience le nouveau cycle à venir « Azami ».
    Bref, une superbe lecture!

    « Je lève la tête. Les cumulo-nimbus se sont transformés en cirrus. Je ferme les yeux. Mes grands-parents marchent sur ces nuages montés haut dans le ciel limpide. Leurs mains sont toujours unies l’une à l’autre. J’appelle: « Obâchan! » Elle s’arrête. L’air soucieux, elle tente de me dire quelque chose. Je lui dis aussitôt: « Ne t’inquiète pas ! Je ne tomberai pas dans l’eau sucrée. » Ojîchan sourit: « Tsubaki, tu rencontreras aussi quelqu’un de spécial dans ta vie ». Je souris à mon tour: « Merci pour ton chapeau! ».

  5. J’attends aussi avec impatience la sortie d’Azami!!!!!
    Nath, les livres n’ont pas été traduits, AS écrit en français, elle vit au Québec.

  6. Eh bien j’ai adoré la série, l’ambiance, l’énigme se développant de volume en volume qui m’a tenue éveillée plusieurs nuits de suite; une langue simple, une histoire un peu moins simple et qui entraîne dans le tréfonds d’âmes, elles, fort complexes ! Un beau tour de force!

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