Une poignante saga familiale qui navigue entre l’Italie fasciste d’hier et la Belgique d’aujourd’hui. « Tu vas écrire un roman. » Albert Palombieri, mon père, n’est venu que pour me dire ça. Lui qui ne m’a jamais lu ! Quand j’étais enfant, il jetait mes poèmes à la corbeille. Ceux que mes neuf ans inquiets posaient sur son bureau. Mais je tiens ma revanche : je vais lui écrire l’histoire de Rosa, sa mère. Albert ne sait rien d’elle. Il ne sait pas qu’elle fut fasciste, puis résistante, ni qu’elle a été déportée. Bruxellois, Marcel Sel est écrivain, chroniqueur et scénariste. Rosa est son premier roman. PRIX DES BIBLIOTHEQUES DE LA VILLE DE BRUXELLES 2017 PRIX SAGA CAFE 2017
Une très belle lecture. Un texte puissant.
J’ai aimé cette alternance entre Bruxelles aujourd’hui et l’Italie il y a 75 ans. A travers cette histoire familiale, j’ai appris des choses sur ce qui s’est passé durant la guerre en Italie, sur le fascisme de Mussolini, etc.
L’histoire entre le père et le fils est intéressante également. Chouette aussi de retrouver les détails d’une ville qu’on connait.
J’aime beaucoup la couverture!
J’ai ADORE.
Tant l’histoire de Rosa, dans une Italie fasciste que je connaissais peu que l’histoire de Maurice à Bruxelles que je connais assez bien. Le rythme est donné dès les premières pages et se tient jusqu’à la fin. Je ne résiste pas à l’envie de vous donner une phrase de l’épilogue :
« Avant, je marchais dans ma ville en regrettant de ne pas être ailleurs. Désormais, je prends mon temps. J’écoute l’écho des pierres. Je regarde les vieilles maisons, je leur demande de me raconter leur histoire. »
On peut être fier des écrivains que nous avons chez nous.
J’ai beaucoup aimé cette histoire d’amour filial, ces histoires d’amour peu banales et entremêlées, ces aller-et-retours dans le temps et l’histoire, entre la Belgique et l’Italie, avec l’émotion, la douleur et l’espoir. Quelques très belles pages sur Bruxelles aussi! Une belle lecture.
« Zeller sourit. Un cappuccino… une petite tasse blanche, toute chaude. Quelques centilitres d’amertume, quelques grammes de sucre et cette crème de lait, légère, qui couronne le tout. Un cappuccino! Délice banal auquel on ne prête pas d’importance tant qu’on n’en a pas été privé. Mais pouvoir à nouveau commander un cappuccino! Oser s’inquiéter de la crème qui vous tache les lèvres! Voilà bien un morceau de bonheur! Quand on a été en miettes, c’est ceux-là qu’on réunit. Ce simple café, ce petit peu de crème sont devenus trop importants pour qu’on les néglige. »