Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoirvacillé, plus d’éléctricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulentplus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au c ur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses.Considéré comme un véritable choc littéraire aux États-Unis, ce roman sensuel et puissant met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.
Excellent!!Mon coup de coeur 2017!!que je vous propose en 2018…
Magnifique hommage à la nature.
Emouvant, prenant, on le vit à 100%.
Un roman qui touche au plus profond.
Essentiel!
Un livre d’anticipation intéressant, dans un monde sans électricité ni essence, qui semble aussi avoir perdu le sens de la solidarité et de l’entraide. C’est une véritable réconciliation avec le monde de la forêt et la vie animale, où il faut apprendre à se débrouiller avec ce que la nature offre. Ce qui m’a gêné un peu, c’est qu’il s’agit d’un monde de femmes, où l’homme n’est qu’un reproducteur (voire pire). Même chez les animaux, il n’y a que des femelles (les poules, la laie, l’ourse, …). Une vue un peu unilatérale. Par provocation? J’ai eu pourtant l’impression qu’il s’agissait de la conviction intime de l’auteure ;-).
« La génétique. Est-ce que tu as déjà trouvé ça logique, Nell, qu’une femme soit enceinte, porte un bébé en elle pendant neuf mois, puis le nourrisse, s’occupe de lui et change ses couches, et qu’un homme prétende que la moitié de ce bébé est à lui? »
Et j’en profite pour vous conseiller la lecture du livre « Comment tout peut s’effondrer » de Pablo Servigne et Raphaël Stevens. Un « petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes ». Édifiant!
Merci Caro!!!
Je le lirai!
Avec angoisse et délice, j’ai plongé dans cette forêt pendant deux jours de lecture qui m’ont transportée en tentant de répondre à une question essentielle que tout le monde se pose souvent : « Et que deviendrions-nous si notre « confort moderne » disparaissait, si nous n’avions plus ni électricité, ni essence? » Le récit détaillé de la vie de Nell et Eva nous apporte une des clés teintées de vision à l’américaine (j’ai pensé aux films « Into the wild », « Captain fantastic »), mais j’ai totalement accroché et j’ai presque eu envie d’aller vivre dans la forêt jusqu’à ce que… le bruit du climatiseur me rappelle à la réalité de mes vacances et de la canicule… Et s’il arrêtait? La fiction n’est peut-être pas si éloignée que ça de la réalité… Mais retournons au plaisir de nos lectures d’été ! 😉😎
j’ai adoré!
tout notre univers est remis en question
palpitant, émouvant et terrible , on se rend compte que la nature a tellement à offrir
les personnages développent une imagination débordante pour survivre et résistent avec la forêt comme protection ultime
j’étais dans cette forêt avec elles, j’ai senti les odeurs, le froid , la faim , la peur
très belle lecture d’un livre qui ne m’a pas quitté
Merci !
je me souviens que pendant la guerre les femmes faisaient du pain de gland et de châtaignes