La vie quand elle était à nous par Marian Izaguirre

La vie quand elle était à nous  –  Marian Izaguirre« Quand la vie était à nous »… Lola regrette le temps où son existence était peuplée de promesses et d illusions, de livres et de discussions enflammées, d amour et de projets pour bâtir une Espagne démocratique. L espoir de 1936.
Quinze années ont passé et ses rêves se sont envolés. Il ne lui reste de cette époque, à elle et à son mari Matias, qu une petite librairie dans les ruelles sombres d un quartier de Madrid. C est dans ce modeste lieu de résistance culturelle que Lola fait la connaissance d Alice, une anglaise hantée par son passé et particulièrement par la mort de l homme qu elle aimait.
Intriguée par un livre en vitrine, Alice entraîne Lola dans une lecture singulière et bouleversante : La fille aux cheveux de lin, l histoire de Rose, anglaise comme elle, soupçonnée d être la fille du duc d Ashford… Une amitié sincère voit le jour à mesure que les deux femmes découvrent ce livre qui va lier leur destin à jamais.
Des paysages de Normandie à l Angleterre de la première guerre mondiale, du Paris des années folles à l Espagne des Brigades internationales, la romancière Marian Izaguirre nous entraîne dans un véritable voyage à travers la littérature, vibrant hommage à la force des mots.

« Un roman qui célèbre l amitié, la complicité féminine et la littérature, devenue un refuge dans une époque troublée. »
El Pais

4 réflexions sur « La vie quand elle était à nous par Marian Izaguirre »

  1. Bel univers romanesque.`Plongée dans deux époques : années 20 et années 50 en Espagne, deux périodes de l’après-guerre. Intéressant, un certain suspense aussi.
    J’ai pris beaucoup de plaisir à me plonger dans cette lecture.
    Petit bémol concernant la fin….j’aurais aimé plus de détails….un peu facile à mon avis.

  2. Merci de cette magnifique découverte! J’ai dévoré en 2 jours; j’ai aimé le Trio Lola/Alice/la Fille aux cheveux de lin et l’alternance entre les personnages et les époques, de la Normandie à l’Angleterre en passant par le Paris des années folles, l’Espagne de 1936.. Marian Izaguirre nous emporte dans un fabuleux voyage, dans l’envol et la poésie de mots où mélancolie, regret et espoir se mêlent inextricablement dans un grand souffle romantique. Et le titre est superbe.

    « Je connais ce canyon comme ma poche. Je connais les roches, les cours d’eau, les noyers dans les prés, les pommiers sauvages qui s’agrippent aux versants ensoleillés pour fleurir, la couleur des peupliers en juin et en septembre. Je connais les abeilles, les nuées d’étourneaux qui sillonnent le ciel, les cigognes de mars et les bruyères cendrées qui recouvrent les hauteurs. Je viens pour que Henry ne soit pas tout seul mais il ne l’est jamais. En hiver non plus, quand la neige et la glace recouvrent tout.
    Parce qu’il y a ces quelques vers d’Emily dans cette fosse. Chaque jour tu les entendras, Henry chéri, lus par ma voix:

    On Balaie le Coeur
    On range l’Amour
    Jusqu’à L’Eternité
    Désormais inutiles…

    Tu les entends, n’est-ce-pas?
    Moi aussi, comme toi, chaque jour. »

    1. oui, oui, oui, c’est trop beau !
      je l’ai moi aussi dévoré, l’écriture est belle, à chaque page une autre découverte
      « ma patrie était le creux de son épaule » c’est beau, c’est doux, c’est tout simple

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