La condition pavillonnaire nous plonge dans la vie parfaite de M.-A., avec son mari et ses enfants, sa petite maison. Tout va bien et, cependant, il lui manque quelque chose. L’insatisfaction la ronge, la pousse à multiplier les exutoires : l’adultère, l’humanitaire, le yoga, ou quelques autres loisirs proposés par notre société, tous vite abandonnés. Le temps passe, rien ne change dans le ciel bleu du confort. L’héroïne est une velléitaire, une inassouvie, une Bovary… Mais pouvons-nous trouver jamais ce qui nous comble ? Un romand profond, moderne, sensible et ironique sur la condition féminine, la condition humaine.
Sophie Divry est née en 1979 à Montpellier. Elle vit actuellement à Lyon. Après La Cote 400, traduit en cinq langues, La condition pavillonnaire est son troisième roman.
Tout au long de la lecture de ce livre, j’ai hésité….j’aime/je n’aime pas/j’aime/je n’aime pas…
Certaines parties m’ont happée, d’autres ennuyée (comme certaines descriptions de comment fonctionne un magnétoscope,etc).
Et puis vers la fin du livre, fin de la vie de l’héroïne, j’ai été gagnée par une vague nostalgique, j’ai fortement ressenti ce parcours d’une vie qui se termine pendant que d’autres continuent…
Pas évident de faire un livre avec comme sujet la vie de tous les jours. Pour moi, SD a réussi.
La lecture de ce livre m’a procuré des sentiments mitigés, un peu à l’image de la vie de M.-A. Je suis passée de l’ennui à l’excitation pour finir dans l’émotion…
Donc, n’abandonnez pas trop vite votre lecture et surtout, ne déprimez pas trop si, comme moi, vous avez l’impression que votre vie tient parfois, elle aussi, de cette « condition pavillonnaire ».
Extrait choisi : « … c’est une erreur de croire que les années apportent une amnistie; jusqu’au bout les désirs, l’imagination et les angoisses continuent à creuser leur chemin dans le soubassement de nos vies. »
Je n’ai pas pu rentrer dans l’histoire. Personnellement je n’aime pas l’utilisation du « Tu » sans s’adresser au lecteur. Un style d’écriture original (c’est vrai) pour un sujet « banal » : le parcours d’une vie de femme. L’écriture est aussi simple et agréable à lire. Donc parfois je me disais « Ca y est, c’est parti » et puis finalement non, les descriptions interminables (comment faire un créneau ou encore l’explication d’un cycle de machine à laver) reprennent le dessus. Une vie parfaite avec un mari et des enfants parfaits dans une maison parfaite mais est-ce cela une vie réussie ? Si le style narratif avait été différent, j’aurais certainement été plus captivée car c’est sûr que on s’y retrouve parfois ….
Personnellement, ce livre ne m’a pas du tout ennuyée ou paru tiré en longueur. J’ai été touchée par la narratrice, une femme comme tant d’autres, dont on sent la lassitude et la frustration derrière la petite vie parfaite apparente avec son époux un peu conformiste mais qui lui est fidèle tout au long de sa vie malgré les crises de leur couple. Le style est original, différent de tant d’autres romans. J’ai été très émue par la fin du roman où l’on sent la solitude rattraper la narratrice. Bref un bon moment de lecture sur un sujet tout simple soit la vie d’une femme, sans exagération ou rebondissement inutile.
j’ai bien aimé !
cette continuité de petits détails du quotidien,
les réflexions intimes, , les sentiments les situations tellement banales et tellement justes
je trouve ce livre très réussi et rare dans sa forme
Pour ma part, je n’ai pas réussi à terminer le livre, même si j’ai lu la fin, au cas où; je l’ai trouvé lassant, répétitif et déprimant. On pourrait arguer que c’est à l’image de la vie elle-même, de ce bonheur presque parfait, où l’on joue en boucle les mêmes accords, éternellement. « C’est le grand cycle de la vie » comme dirait le vieux sage babouin du Roi Lion. Alors je réponds poliment: non merci.
pas convaincue. La lecture m’a ennuyée et j’ai résisté à l’envie de l’abandonner pensant toujours qu’il allait se passer quelque chose.
Cependant je salue l’auteure qui d’une vie au fond assez banale a pu écrire tout un roman !