Mr Peanut, de Adam Ross

David Pepin a toujours aimé sa femme, Alice. Impossible pour lui de concevoir sa vie sans elle. Pourtant, depuis quelque temps, il rêve de sa mort… Mais peut-on être coupable des rêves que l’on fait ? Le problème, c’est qu’Alice meurt. Réellement. Pour les deux inspecteurs en charge de l’enquête, David apparaît aussi suspect qu’il est désemparé. Mesurant sa culpabilité à l’aune de leur propre histoire conjugale, il leur devient clair que son rôle ne se limite pas à celui du mari inconsolable… Adam Ross livre un premier roman, hypnotique et intense, en disséquant à travers la genèse de ces trois mariages, la réalité de la vie à deux.

3 réflexions sur « Mr Peanut, de Adam Ross »

  1. Je viens juste de terminer ce livre. Waow. Les mots qui me viennent : intense, intelligent, original…
    Ce livre ce n’est pas une mais trois histoires de couples et de mariages, décortiquées avec brio et complexité aussi.
    J’ai particulièrement aimé l’histoire de Sheppard et de sa femme Marylin (racontée à travers un interrogatoire inversé!!). D’autant plus que « l’affaire sheppard » a réellement existé dans les années 50 et a d’ailleurs inspiré la série « Le fugitif »…
    En bref, j’ai bcp aimé.
    isabelle

  2. Un roman très dense à lire d’une traite (malgré les 500 pages) pour entrer dans la structure narrative un peu complexe puisqu’à travers la première intrigue (celle de David et Alice) l’auteur nous entraîne dans l’histoire de couple (terrible!) des deux inspecteurs ainsi que dans le livre que Pepin écrit… Beaucoup de considérations interpellantes, une écriture intelligente et, à mes yeux, très masculine. J’ai été tenue en haleine jusqu’à la fin, mais je ne suis pas certaine d’avoir compris la vraie fin puisque plusieurs versions s’entremêlent…
    J’ai regardé l’interview de l’auteur, Adam Ross : http://www.dailymotion.com/video/xkt2dj_adam-ross-mr-peanut_creation
    D’après lui, après avoir lu la fin, il faudrait reprendre le livre du début avec un nouveau regard pour découvrir une histoire différente, construite à la manière d’Hitchcock (qui est d’ailleurs à l’origine de la rencontre de David et Alice). Je dois vous avouer que je n’ai pas le courage de tout relire (en plus, je devrais aussi aller voir les films d’Hitchcock), mais je serais contente que nous échangions nos impressions lors de notre prochaine rencontre 😉

  3. Un livre déboussolant, effrayant parfois, où il est souvent impossible de déméler la réalité du rêve ou du cauchemard et où on a l’impression d’être pris dans un engrenage maléfique. J’ai été litéralement fascinée par le personnage de Möbius. Les pensées et les versions s’entremêlent, s’emmêlent et on en sort complètement … abasourdi (j’ai mis longtemps à trouver un mot qui transcrive ce que j’ai ressenti en refermant la dernière page de ce livre). Je crois qu’on ne comprend vraiment ce qui se passe qu’à la 2e lecture. Accrochez-vous, ça décoiffe!

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