Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d’un cabinet d’avocats, le couple se met à la recherche d’une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l’affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu’au drame. A travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c’est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l’amour et de l’éducation, des rapports de domination et d’argent, des préjugés de classe ou de culture. Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant.
Histoire éminemment dérangeante que celle de Louise qui sombre et emporte dans son désespoir deux enfants innocents… Leïla Slimani a l’art de faire grandir le malaise derrière un récit sobre, sans parti pris.
Dérangeant, oui, c’est le mot….prenant aussi.
Un livre qui fait réfléchir ….comment concilier famille et travail? rôle d’une nounou à qui est confié un enfant, alors que parfois elle doit laisser dans son pays (si elle est étrangère) ses propres enfants pour s’occuper de ceux des autres…. Réflexion sur l’argent, le temps, les rapports employeurs/employés.
Petit bémol par rapport à la fin…je m’attendais à des éclaircissements par rapport au meurtre, comment la nounou en est arrivée là, j’aurais aimé qu’on creuse un peu plus….suis restée sur ma faim (comme on dit).
On ne peut pas parler de suspense puisque le livre commence par la fin et que nous connaissons le meurtrier. Je suis donc partie à la recherche du « pourquoi » avec beaucoup d’attente car l’écriture est très fluide. J’ai donc lu le livre d’une traite, avide de savoir… mais, tout comme toi Isablle, je suis restée sur ma faim. Je n’ai reçu aucune information sur la raison de cet acte horrible ….ou alors je n’ai pas su lire entre les lignes :-(.
J’ai lu ce livre d’une traite, comme happée, envoutée par cette atmosphère toxique qui insidieusement, s’introduit dans tous les pores de cette famille et finit par la détruire. Une montée de la tension presque insupportable, et pourtant, je n’ai pas pu m’arrêter… Il me semble qu’il n’y a pas de raisons plus explicites à l’acte de la nounou que son épuisement moral et physique jusqu’à ne plus voir d’autres portes de sortie que la mort « Il faut que quelqu’un meure ». L’acte d’un esprit profondément dérangé, dont personne n’a jamais pris soin et qui finit par s’en venger. Ouf! C’est bien écrit, bien construit mais j’en suis sortie épuisée moi-même. A ne pas recommencer tous les jours.
j’ai apprécié moyennement !
ma foi oui, les personnages sont déroutants, j’avais envie parfois de les secouer connaissant la fin de l’histoire
ce qui est interpellant c’est que la nounou avait déjà été suivie pour troubles mentaux et personne n’était prévenu
l’auteur a un souci constant du suspens, à tout moment on s’attend à une catastrophe , les dernières pages sont bouleversantes mais pour moi cela ne suffit pas pour faire un bon livre