Hiver 1945. Quatre adolescents. Quatre destinées. Chacun né dans un pays différent. Chacun traqué et hanté par sa propre guerre. Parmi les milliers de réfugiés fuyant à pied vers la côte de la mer Baltique devant l’avancée des troupes soviétiques, quatre adolescents sont réunis par le destin pour affronter le froid, la faim, la peur, les bombes… Tous partagent un même but : embarquer sur le Wilhelm Gustloff, un énorme navire promesse de liberté…Ruta Sepetys révèle la plus grande tragédie de l’histoire maritime, qui a fait six fois plus de victimes que le Titanic. Cette catastrophe méconnue lui inspire une vibrante histoire d’amour, de courage et d’amitié.Lumineux, captivant et bouleversant d’humanité.
Je dois dire que la sélection de livres me convient parfaitement. Une nouvelle fois, une belle découverte. Je n’avais jamais entendu parler de ce naufrage qui a eu lieu durant la seconde guerre mondiale et racontée par 4 jeunes du côté allemand. De plus un format très facile pour moi qui prend les transports en commun chaque jour : un chapitre très court par personnage. Un roman jeunesse qui n’a rien à envier aux romans tout court.
J’avais déjà lu « Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre » de Ruta Sepetys, que j’avais beaucoup aimé, et je n’ai pas non plus été déçu par celui-ci. Comme Christiane, j’ai apprécié le format des chapitres courts, certains ultra-courts vers la fin, et je me suis laissée emporter par l’histoire de ce naufrage encore plus tragique que celui du Titanic et dont je n’avais jamais entendu parler… Un livre captivant, que je vais m’empresser d’offrir à une de mes nièces, grande lectrice qui aime « les histoires vraies ».
« Mama arbore un grand sourire. Elle m’embrasse en me tendant un pot de confiture, puis elle pénètre dans la cuisine. Je m’appuie contre le chambranle tiède de la porte, laissant la chaleur dorée du soleil m’envelopper tout entière.
Après en avoir dévissé le couvercle, je porte le pot de confiture aux pétales de rose à mes narines, humant avec délice son parfum. J’offre mon visage au soleil. La guerre que je viens de vivre a été si longue, les hivers si froids. Mais contre toute attente, contre tout espoir, je suis parvenue à rentrer à la maison. Et pour la première fois depuis longtemps, je n’ai pas peur. »
Je rejoins vos avis sur « Le sel de nos larmes »….et j’ajoute que je viens de terminer « Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre »…qui m’a fort touchée, et qui parle également d’un fait historique abominable, la déportation des populations des pays baltes vers la Sibérie…Ces pays n’ont pu retrouver leur indépendance qu’en 1991! Beaucoup d’empathie pour ces peuples qui ont tant souffert! A lire!
j’ai beaucoup aimé ce livre , une découverte , le plaisir de lire la version de chacun des personnages .
superbe lecture
J’ai moi aussi beaucoup aimé ce roman historique qui m’a fait découvrir un aspect de la seconde guerre mondiale que je ne connaissais pas, celui de l’exode des citoyens baltes et polonais pris entre Staline et Hitler et surtout la tragédie du navire Gustloff. Le tout raconté par quatre personnages incarnant la culpabilité, le destin, la honte et la peur. Un récit prenant dont il restera bien plus que les larmes et le sel de la mer…