Marné Lauria, trentenaire blonde aux yeux clairs, vit dans une banlieue huppée de Buenos Aires. Elle a épousé un chirurgien, habite une résidence cossue au perron garni de rosiers, et fréquente les parents qui, comme elle, confient leur progéniture au sélect collège privé de la ville. Jusqu’au drame qui rebat les cartes de cette existence morne et futile et fait basculer sa vie. La voilà condamnée à fuir comme une voleuse afin de délivrer de sa présence l’être qu’elle aime plus que tout au monde. Quelque vingt ans plus tard, Mary Lohan, une quinquagénaire rousse aux yeux de jais qui réside à Boston, prend l’avion pour l’Argentine, où l’appelle une mission professionnelle. Au terme du voyage : une petite ville qu’elle ne connaît que trop bien, le souvenir cuisant d’une faute jugée impardonnable qui l’a poussée à tout abandonner et un homme qu’elle craint par-dessus tout de rencontrer. Probablement aussi la chance majuscule de pouvoir enfin « réparer » la femme rompue. Cette poignante comédie dramatique explore les liens du sang, la culpabilité et les épouvantables ou merveilleuses facéties du hasard.
Enorme coup de coeur pour ce roman!!
Une histoire poignante, écrite avec sobriété et intelligence. Tout sonne juste.
J’ai aimé la construction/narration originale qui peu à peu nous rapproche du drame. J’y ai découvert aussi la bourgeoisie argentine.
Une histoire bouleversante, qui résonnera longtemps en moi!
Mon roman favori de 2017, à égalité avec « Dans la forêt »!
… »Si quelqu’un dépend de la gentillesse d’un inconnu, c’est que ceux qui l’entourent ne sont pas des gens sur lesquels il a pu compter… »
Que d’émotions à la lecture de ce premier livre de la saison 2018 qui commence très fort !
Et qu’aurions-nous fait à la place de Marilé?
Extrait choisi : « Tous les gens réagissent de façon différente devant l’abîme qui s’ouvre un jour devant eux, ils savent qu’ils ne peuvent plus faire un pas en avant, sinon ils tomberaient, mais les options, les différents chemins qui s’offrent à ceux qui se trouvent au bord du précipice sont généralement beaucoup plus nombreux qu’ils ne se l’imaginent. »
J’ai aussi beaucoup aimé ce livre, qui nous ouvre un pan de la société argentine. L’histoire de l’amour inconditionnel d’une mère pour son fils, jusqu’à en mourir intérieurement. Mais tout n’est pas sans espoir car c’est une histoire de rencontres aussi, et comment celles-ci nous changent. C’est plaisant, bien écrit.
Ma citation rejoint celle d’Isabelle:
« Il ne suffit pas d’être entouré de gens pour ne pas être seul ».
Je suis restée « scotchée » à ce livre émouvant , bien écrit.
la situation émotionnelle est terrible, je veux comprendre, je me questionne, je compatis, je m’interroge
La chance minuscule n’est pas toujours présente, la fatalité de la vie quotidienne est ce qui peut arriver à chacun .
très bon roman