Il a suffi d’une fois. Une seule mauvaise décision, partir, suivre un homme à Paris. Moe n’avait que vingt ans. Six ans après, hagarde, épuisée, avec pour unique trésor un nourrisson qui l’accroche à la vie, elle est amenée de force dans un centre d’accueil pour déshérités, surnommé « la Casse ». La Casse, c’est une ville de miséreux logés dans des carcasses de voitures brisées et posées sur cales, des rues entières bordées d’automobiles embouties. Chaque épave est attribuée à une personne. Pour Moe, ce sera une 306 grise. Plus de sièges arrière, deux couvertures, et voilà leur logement, à elle et au petit. Un désespoir. Et puis, au milieu de l’effondrement de sa vie, un coup de chance, enfin : dans sa ruelle, cinq femmes s’épaulent pour affronter ensemble la noirceur du quartier. Elles vont adopter Moe et son fils. Il y a là Ada, la vieille, puissante parce qu’elle sait les secrets des herbes, Jaja la guerrière, Poule la survivante, Marie-Thé la douce, et Nini, celle qui veut quand même être jolie et danser. Leur force, c’est leur cohésion, leur entraide, leur lucidité. Si une seule y croit encore, alors il leur reste à toutes une chance de s’en sortir. Mais à quel prix ? Après le magistral Il reste la poussière, prix Landerneau Polar 2016, Sandrine Collette nous livre un roman bouleversant, planté dans le décor dantesque de la Casse.
Découverte pour moi de Sandrine Collette, auteure de romans noirs (un genre que j’apprécie particulièrement…vous l’aurez remarqué).
C’est dur, très dur, trop dur….mais on est happé par cette abominable histoire…..qui se termine bien 🙂
Je suis maintenant en train de lire les précédents livres de cette auteure pleine de talent!!!
Donc oui..encore un coup de coeur pour cette sélection 2018!
Pfiououou! Un livre tellement noir et désespérant que j’ai eu besoin de presque 70 pages avant de savoir si j’allais jusqu’au bout ou pas… On se croirait dans Mad Max! J’ai failli abandonner mais finalement, je me suis attachée à Moe, Ada, Nini-peau-de-chien, Poule, Marie-Thé, Jaja.. J’ai bien aimé la manière dont Sandrine Collette distillait les histoires personnelles (abominables, cela va de soi) de ses différents personnages tout au long du livre. Et La Casse, est-ce vraiment une invention? Est-ce qu’un tel cauchemard existe quelque part?
C’est sûr, j’aurais besoin de temps pour m’en remettre et lire un autre livre de Sandrine Collette.
Pas pour moi !
Noir de noir, tragédie, lieu imaginaire (j’espère) descente aux enfers , décor dantesque
j’ai lu avec énormément de difficultés, j’espérais un petit apaisement de ces larmes noires
je ne comprends pas le but de l’auteur
pour alerter le lecteur sur certaines situations tragiques il y a me semble-t-il d’autres façons d’aborder le sujet
Roman ?
vous l’avez compris : je n’aime pas.