L’amour et les forêts, Eric Reinhardt

amourÀ l’origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l’écrivain, l’entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte.
Récit poignant d’une émancipation féminine, L’amour et les forêts est un texte fascinant, où la volonté d’être libre se dresse contre l’avilissement.

Prix Renaudot des lycéens 2014
Prix LiRE : Meilleur roman français 2014

3 réflexions sur « L’amour et les forêts, Eric Reinhardt »

  1. J’ai bien aimé malgré le fait que les commentaires reçus jusqu’alors étaient plutôt mitigés.
    Le monde du harcèlement et de la violence conjugale est ahurissant et je me demandais tout au long de la lecture qui du harceleur ou du harcelé était le plus « malade ». Monde horrible que celui-là !

    1. j’ai pas trop aimé.
      j’ai difficile à dire pourquoi;
      Sans doute la situation inextricable vécue, endurée me dérangeait trop
      je ne comprends pas qu’elle arrive à connaître l’extase amoureuse et qu’elle arrive à y renoncer puisque elle a cette force, la suite de l’histoire ne tient pas
      bon je n’ai pas aimé

  2. Un livre magnifique avec un très beau titre, récit poignant d’une femme qui tente d’être libre sans jamais y parvenir, enfermée dans sa tête malgré toute la délicatesse de sa poésie intérieure. Il n’y a aucune issue, on le sait. Une histoire triste, triste à en mourir, aucun espoir, un texte fascinant et ciselé. Quel livre magnifique! Un coup de coeur pour moi.

    « Le baiser qu’elle avait envie de lui donner la dévorait de l’intérieur en progressant lentement vers ses lèvres, si bien que ces dernières, bientôt, elle le sentait, allaient bondir vers son tireur à l’arc comme un tigre affamé sur une paisible antilope – et il releva la tête au moment où le regard de Bénédicte Ombredanne atteignait son degré d’incandescence le plus élevé, ce qui permit à Christian de la surprendre en flagrant délit de délectation, puis de brutale repentance. »

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