Persécution, de Alessandro Piperno

Leo Pontecorvo est un professeur de médecine reconnu et un père de famille respecté. Avec savoir vivre et discrétion, il mène une vie confortable. Les excès et les incartades font d’autant moins partie de son univers qu’il est issu d’une famille juive romaine qui a sa place dans la bourgeoisie depuis des décennies, ce qui lui confère une tranquille approche de la vie. Mais voilà qu’un soir, en regardant le journal télévisé, il apprend qu’une gamine de douze ans, petite amie de l’un de ses fils, l’accuse d’avoir tenté de la séduire. Un gouffre s’ouvre sous ses pieds. Rien dans sa vie ne l’a préparé à affronter une situation aussi humiliante. Rien ne l’a préparé à se battre en général. Depuis toujours il s’est déchargé des contingences matérielles sur sa mère et sa femme, Rachel. Au lieu d’affirmer son innocence, Pontecorvo se replie sur lui-même et commence une lente descente aux enfers, tout en se remémorant comment le piège s’est refermé sur lui entre l’indispensable et trop raisonnable épouse, la fillette mythomane, les clinquants parents de l’accusatrice, l’intraitable magistrat, l’ami avocat pervers… Dans ce roman magistral, Alessandro Piperno décortique les moindres détours de l’âme humaine, sa complexité, ses ambiguïtés. Avec une écriture aux milles subtilités, qui ne dédaigne pas l’inventivité, il enveloppe le lecteur dans un récit aux innombrables ramifications.

3 réflexions sur « Persécution, de Alessandro Piperno »

  1. Un livre brillant.
    On perçoit l’ironie, le goût de ce qui dérange. A.P. observe la réalité, ses paradoxes, ses ambiguïtés.
    Magnifique portrait d’un homme peu préparé au combat.
    J’ai aimé l’écriture, le ton de l’auteur …ainsi que ce petit côté provocateur!
    Pour ceux qui apprécieront ce livre, la suite vient de sortir, « Les inséparables ». Suite qui m’a plue mais dans une moindre mesure…
    Je vais maintenant lire « Avec les pires intentions », son premier roman.
    Isabelle I.

  2. J’étais dubitative en commençant le livre, l’histoire ne m’inspirait pas trop. J’ai vraiment essayé de m’accrocher mais j’ai dû renoncer malgré quelques belles pages sur l’âme humaine et ses arcanes. J’ai même fini par lire la fin pour voir si ça me donnait envie, mais décidément non. Je n’ai pas été jusqu’au bout et c’est un gros soupir d’ennui. Bon courage à vous!

  3. peut-être parce qu’il me restait peu de temps , par manque de motivation au départ je l’ai lu en travers accrochée par moment mais vite découragée pas captivée

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