Présentation de l’éditeur: Victor ouvrit un cahier et prit sa plume. Sa main tremblait au moment d’écrire le premier mot du texte qu’il découvrait. D’un geste méthodique et lent, il traça de grosses lettres capitales sur la feuille. Le manuscrit dactylographié en roumain que Victor Luca s’apprête à recopier est un livre interdit car, en cette année 1972, Ceau5escu est au pouvoir et les temps sont à la répression. Pourquoi Victor écrit-il? Pour oublier l’odeur de la mandragore qui émane parfois des corps sans vie de jeunes filles ? Pour combler le vide des jours de solitude et d’enfermement ? En attendant la nuit et ses promesses d’évasion vers la forêt, immense et mystérieuse, toute proche? Peut-être pour trouver la paix, qui tarde à venir.
J’ai lu ce livre pendant nos vacances en Grèce. Superbe roman, assez noir, mais qui souligne le poids de la dictature, du pouvoir et de l’Eglise, dans une époque pas si lointaine en Roumanie, mais ô combien actuelle sous d’autres cieux.
J’ai beaucoup aimé ce livre, il m’a fait penser au livre de Steinbeck, « Des souris et des hommes » parce que malgré toutes les horreurs commises par Victor, on arrive à lui trouver des circonstances atténuantes… Et puis j’ai bien aimé le côté magique, les croyances irrationnelles et la peur de l’étranger qui font passer à côté de la vérité.
Premier roman de cette auteur roumaine.
Je suis tout à fait d’accord avec Emilio et NAthalie : c’est un bon livre, différent, avec une atmosphère particulière faite de croyances, de peurs. Et j’ai moi aussi comparé Victor au personnage de Lennie dans le magnifique livre « Des souris et des hommes ». Une belle découverte!
je viens de terminer le livre j’ai beaucoup aimé un bon sujet de film
en même temps très dur et éclairant sur les dictatures de certains milieux
c’est vrai qu’on ne peut pas trop en vouloir au personnage central
pourquoi? fatalité, destin, malchance ? en tout cas effrayant !