Enfermée contre son gré dans un couvent milanais, Paola Pietra, une très jeune aristocrate, y révèle un don extraordinaire, sous la houlette de soeur Rosalba, sa maîtresse de chant : en effet, sa voix de contralto attire rapidement les foules, qui se pressent dans l’église de Sainte-Radegonde pour l’écouter. Cette « note secrète », lancée à travers les grilles qui cachent la prisonnière, bouleverse un diplomate anglais, un certain John Breval. Lors d’une messe, Paola s’évanouit, et John lui porte secours : ce contact, à la fois bref, intense et sensuel, marque la naissance d’une passion qui va faire basculer le destin de la jeune femme et la jeter clans le « vrai » monde. Inspiré d’un fait réel, ce roman, situé au XVIIIe siècle, affirme le talent de Marta Morazzoni, tout en retenue et en jouissance, plein d’une grâce charnelle. Et la figure de Paola Pietra, tranquillement rebelle, nous émerveille autant qu’elle nous questionne encore longtemps après que les derniers accords du livre se sont tus…
J’ai aimé la façon qu’a eu l’auteur de s’adresser directement au lecteur, j’ai aimé la construction de l’histoire, la façon de raconter ou de laisser imaginer certaines scènes.
J’ai apprécié l’histoire. Après la fuite du couvent, j’ai été emportée par l’aventure…
La fin m’a laissée un peu perplexe …
L’écriture est très belle (excellente traduction).
J’ai trouvé que les 2 protagonistes n’étaient pas assez proches (du lecteur) de par un manque d’analyse psychologique de leurs caractères, j’ai eu l’impression de ne pas suffisamment les connaître…ils m’ont donc semblé moins attachants qu’ils n’auraient pu l’être…..
Une belle lecture.
Isabelle I.
Bon départ pour ma première lecture de cette année! Même si ce n’est pas un coup de coeur, je me suis laissé prendre par cette aventure hors du commun pour l’époque.
Par contre, je n’ai pas aimé la façon dont l’auteur intervenait dans le roman en apostrophant le lecteur, ce procédé d’écriture me semblait ne pas du tout correspondre au genre du récit.
J’ai noté un extrait qui a eu particulièrement l’art de m’agacer : « Nous sommes entrés dans la chambre au premier étage de la pension des Zattere une fois que tout était accompli, et c’est mieux ainsi. Pour invisible qu’il soit, l’oeil d’un narrateur aurait ôté le naturel absolu de l’absolue solitude à laquelle ces deux-là avaient droit (…) » Et ce n’est pas parce que j’aurais voulu « voir » la scène 😉 , mais parce que cette intervention me sort du récit, me ramène à mon statut de lecteur et m’irrite.
J’ai aimé l’histoire originale, la passion de cette nonne rebelle qui n’hésite pas à défier les lois de la religion. Toutefois, je n’ai pas été « emportée » par l’histoire et trouvais qu’il y avait parfois quelques longueurs inutiles.
Une belle plume cependant et un auteur Italien à recommander.
Je rejoins les commentaires précédents: j’ai aimé l’histoire « sans être emportée » et j’ai trouvé le style et la plume agréables et coulants. J’ai eu moi-aussi du mal à m’intéresser de près aux deux protagonistes à cause du manque de profondeur de leur caractère (d’accord avec Isabelle).
J’ai trouvé que le dernier chapitre était le plus intéressant, notamment sur le fonctionnement de l’église et des religieuses, et je trouve la fin assez subtile.
Bref, une bonne lecture.
je n’ai pas trop aimé ce livre
pourtant un beau sujet qui au départ m’intéressait
les personnages sont décrits avec froideur, distance
je n’ai pas partagé le combat sauf le déroulement final qui comme dit Caroline était intéressant