La lettre qui devait tout changer arriva un mardi. C’était une matinée de la mi-avril comme les autres, qui sentait le linge fraîchement lavé et l’herbe coupée. Rasé de près, en chemise et cravate impeccables, Harold Fry était installé à la table du petit déjeuner devant une tartine de pain grillé à laquelle il ne touchait pas. Par la fenêtre de la cuisine, il contemplait la pelouse bien entretenue, transpercée en son milieu par le séchoir télescopique de Maureen et limitée sur les trois côtés par la palissade du voisin…
Ce voyage se présente comme un pèlerinage, Harold rencontre beaucoup de personnes, on y croit, on est émus, bref tout passe très bien!
Mais j’ai trouvé le dénouement final édulcoré, sans profondeur, pas crédible. Vraiment très déçue par les 40 dernières pages….dommage…
J’ai accroché dès le début. C’est vrai, comme le dit Isabelle, il s’agit d’un vrai pélerinage. En revanche, je ne trouve pas le final « édulcoré » mais assez réaliste à partir du moment où Harold revoit enfin Queenie. Une belle lecture, écrit dans un style bref et percutant.
j’ai accroché , ne l’ai plus quitté !
j’ai accompagné Harold dans cette interminable marche, partagé les rencontres , les sentiments très forts qui resurgissent , Je me suis inquiétée pour lui.
la fin est un peu happy end mais on s’y attend et je crois que je n’aurais pas accepté autre chose