« Elle a lu la quatrième de couverture, a frissonné d’étonnement. Ce récit ressemblait à s’y méprendre à un épisode de son existence. Elle a déposé l’ouvrage sur le comptoir et est allée ouvrir la porte de la librairie. À neuf heures, les clients sont encore rares et, dans la lumière du matin qui glissait sur la vitre, elle a commencé à lire ce texte inattendu ». Les événements de notre vie, même les plus obscurs, sont posés dans la main des anges. Dans le cocon de sa librairie, une jeune femme tombe sur un récit bouleversant : elle y reconnaît un drame enfoui dans son passé. Et si cela donnait un sens nouveau à sa vie ? Un roman fort, un hommage à la puissance des livres. Après Avec l’Intime, Pont désert et Reçois et marche publiés chez Desclée de Brouwer, Frank Andriat nous offre un nouveau texte souriant et profondément humain.
ce livre est charmant, très bien écrit, un peu trop bien à mon goût
l’auteur met un point d »honneur à construire des phrases bourrées de métaphores, d’images poétiques
mais par contre il nous fait partager le côté magique de la lecture, et ça c’est très fort
et si vrai
Que du bonheur à la lecture de ce roman.
Un conte de fées plein de tendresse et de douceur, baignant dans la lumière.
Charme, beauté, une belle intrigue (malgré toutes ces coïncidences). Envie de lire d’autre livres de F.A. .
Extrait :
« …
-Vous aviez un visage d’âme.
-Un visage d’âme?
-Excusez-moi, c’est une expression personnelle. J’appelle ainsi ceux qui attirent parce qu’un souffle intérieur les anime. … ».
Isabelle Iturri
Magnifique. Un libre qui émerveille. Je retenais parfois ma respiration tellement j’étais envoutée. Des relectures pour le plaisir de lire.
Joli livre dans la grisaille du mois de juin
Extraits choisis:
(…) elle qui aimait la lecture était sûre qu’un livre, quel qu’il soit, révèle toujours le parfum de celui ou de celle qui le lit.
« Pendant que tu penses aux ombres de ton existence, tu ne t’émerveilles pas du soleil qui se lève chaque matin. »
Je ne peux qu’aller dans le sens des autres commentaires: c’est un conte de fée lumineux dans la grisaille. Un livre tout en contraste et en éclairage indirect, en nostalgie et en douceur. Un vrai repos de l’âme…
« Le paysage qu’elle connaissait avait pris une dimension autre, plus intime, et semblait à l’arrêt. La danse de la neige descendant vers le sol en de lents mouvements émiettés donnait une densité singulière aux alentours. Elle collait son nez contre la vitre, se gavait du tableau jusqu’à en avoir froid, se laissait pénétrer par la quiétude du monde ». Alors, laissez-vous pénétrer vous-aussi par la quiétude du monde…
Emouvant cette dédicace tirée du livre « Une petite dame en son jardin de Bruges » de Charles Bertin car j’ai eu l’impression de le retrouver dans les passages sur la lumière et les rapports entre les êtres. Un autre livre à recommander.