Présentation de l’éditeur: Qui veut voyager loin passe un concours du ministère des Affaires étrangères. Hélas le quai d’Orsay n’est pas toujours un quai d’embarquement et le narrateur se retrouve sur « le front russe », un bureau situé à Paris dans lequel l’administration relègue ses éléments problématiques. Entre amour, photocopies et papier peint, notre “héros” va tout mettre en oeuvre pour quitter ce placard.
En choisissant ce livre, j’ai pensé à toutes celles qui trouvent parfois la sélection un peu « sérieuse ». Pas évident de trouver un livre drôle, léger,intelligent …. je pense qu’avec « Le front russe », vous passerez un agréable moment de détente. Beaucoup d’humour, d’ironie. Pour les gens de ma génération, vous aimerez comme moi retrouver l’ambiance décorative seventies de la maison familiale de notre héros!! Sympathique!
J’ai bien aimé ce livre qui est loin d’être aussi léger qu’il n’y paraît…
D’un côté, on s’amuse des lourdeurs et incompétences de l’administration, racontées avec humour et justesse (l’histoire du pigeon mort, le discours à photocopier, le faux public improvisé, le pot de départ, …)
D’un autre côté, on découvre en filigrane l’échec d’une vie qui se répète (« L’histoire d’une vie, c’est toujours l’histoire d’un échec »).