La dernière séance, de Chadhortt Djavan

laderniereseanceAu lendemain de son mariage, une jeune Iranienne, Donya, décide de s’enfuir.

Deux récits s’entrelacent.

L’un relate ses aventures picaresques, tragiques et émouvantes: entre puissance de la volonté, jeux du hasard et fatalité, Téhéran, Istanbul, Sofia et Paris, une femme trace son chemin de liberté.

L’autre se deroule en France, dans Le cabinet d’un psychanaliste où se dévoilent, de séance en séance, Dans la douleur ou l’ironie, les secrets les plus intimes de l’héroïne – le père, la mère, les hommes , l’enfance, la prison, la torture, le viol, la prostitution, l’exil.

Une ode à la langue française, le combat, havre et refuge où se construisent à la fois une destinée et un roman.

3 réflexions sur « La dernière séance, de Chadhortt Djavan »

  1. J’ai été complètement séduite par cette histoire, par la qualité d’écriture, par l’intelligence de l’auteur, par la force et le destin de l’héroïne.
    Dommage que la fin, l’installation à Paris, n’ait pu bénéficier d’autant de détails que le départ d’Iran, l’installation à Istanbul.
    Très intéressante approche de la psychanalyse aussi!
    Bref, un grand livre!
    Isabelle

  2. Un beau livre ! une destinée terrible
    une héroïne attachante combative, révoltée
    différence entre l’orient et l »occident
    relation avec un psy
    décidément ce livre est totalement captivant

  3. Un livre fort sur le destin d’une femme révoltée, véritable héros antique au destin tragique, sur fond de face à face entre l’Orient et l’Occident. Un style percutant, un récit bien construit alternant séances (de psychothérapie) et événements, véritable collision entre passé et présent. Des pages superbes sur Istambul; un beau livre qui me donne envie d’en lire plus, notamment « Je ne suis pas celle que je suis ». A découvrir et à offrir.

    « Elle su que son histoire ne faisait que commencer, que son destin serait bouleversé, que rien, aucune difficulté ne pourrait lui barrer le chemin. Sous l’immensité du ciel où la splendeur du soleil n’allait pas tarder à triompher de l’obscurité, sur ces sables abandonnés où nul ne s’aventurait, elle se sentit seule au monde, mais unique. Rares sont les moments dans une vie où un être atteint un tel degré de receuillement. Etre la quintessence de soi. »

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